Les évènements de ces dernières années ont contribué à secouer énergiquement la fibre patriotique des Came - rounais. Suite au double attentat qui a fait plus d’une dizaine de morts dans le chef-lieu de la région de l’Extrême-Nord en 2015, ils se sont levés tous comme un seul homme pour dénoncer cette attaque. Certains ont même créé des slogans toujours d’actualité. «C’est le sang Kamer qui coule dans mes veines», «Kamer et fier», «Mon coeur bat pour le Kamer», «Touche pas à mon 237»…
Les Camerounais, c’est une race à part. Partout dans le monde, on reconnait l’hospitalité des populations. Un contemporain disait «les Camerounais aiment les étrangers». Ces derniers s’intègrent très facilement et finissent par adopter notre mode de vie. Cependant, un Kamer est celui qui a le sens de l’honneur. C’est pour cela qu’ils vous diront qu’on «ne les teste tpas». En langue de Molière, cela signifie «qui s’y frotte, s’y pique».
D’ailleurs, ils utilisent leur franc-parler pour donner leur avis sur tous les sujets. La maxime «il n’y a pas de sot métier» a bien fait son nid au 237. On constate que les jeunes sont des battants. Ils se lancent de plus en plus dans la création d’entreprise. Se regroupent pour faire de l’agriculture. Ou se dirigent vers le commerce. Leur créativité et leur savoir-faire s’exporte un peu partout. De quoi contribuer au rayonnement de notre pays et accroître notre fierté.
