Charles Lembe, le camerounais…

Une fois installés, pas question de balancer des questions au petit bonheur la chance. Il faut les lui rappeler et il note, s’il vous plait ! Charles Lembe est un être méthodique. Et avant de se mettre on the record, on passe en revue les demandes couchées sur le papier. Et sur son bloc-notes, il met déjà des éléments de réponse. On finira par enregistrer. Il est en vacances au Cameroun depuis août 2017. Trois mois après le décès de sa chère et tendre épouse Marie Monique, en mai. «Mes enfants m’ont demandé de venir me reposer. Je suis venu me remettre de toutes les situations difficiles que j’ai vécues.

Ma femme a été très malade. J’ai perdu 14 kilos. Je suis venu me rétablir et me ressourcer», explique-t-il. Il n’avait plus remis ses pieds sur sa terre natale depuis 1999, date de son retour en France. Il lui fallait se réinstaller et se réinsérer socialement, professionnellement dans l’Hexagone. Ce pays pour lequel il s’était envolé pour la première fois en 1955. Il a alors 16 et 9 mois (oui, il s’en souvient). Son papa, haut fonctionnaire à l’époque coloniale, commis d’ordre et de comptabilité plus exactement, vient de décéder. Et sa famille décide qu’il faut que le garçon, qui a est élu président de la Fédération des Artistes Camerounais, ensuite président du Conseil National des Musiciens. Dans les années 90, membre du Conseil Interministériel de la FENAC, membre de la Commission Culturelle au Mondial de Football, etc....Lire la suite


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