Vacances au village: ce que les enfants y gagnent...

Connais-tu mon beau village? Qui se mit au clair ruisseau? Encadré dans le feuillage, on dirait un nid d’oiseau. Ma maison parmi l'ombrage me souris comme un berceau. Connais-tu mon beau village?  Qui se mit au clair ruisseau? » Nous avons presque tous déclamé ce poème à l’école maternelle : «Mon beau village». Six vers qui portent la signature du poète, enseignant et mycologue Fréderic Bataille.  Oh que oui! Il a fallu batailler dur, pour retenir ce poème dont on ne captait pas grand-chose en réalité. Si ce n’est qu’on voulait nous faire comprendre, que la vie est aussi belle au village.

A l’écoute de son saxo, la vie au village était un peu plus facile à cerner avec Manu Dibango : «Les femmes bercent leurs enfants et les hommes allument leur pipe. La grand-mère a préparé un bon poisson aromatisé, avec du bon fufu, c’est ça la vie au village. Et la nuit s’étend sur le village» (extrait de «Soir au village »). Une vision appétissante de ce que d’aucuns appellent la campagne. Pourtant, il faut croire que le village c’est bien plus que ça. Le lieu rêvé pour renouer le lien avec ses ancêtres, histoire de savoir qui on est d’où est-ce que l’on vient. L’endroit indiqué pour apprendre en un temps record, sa langue maternelle.

Le prétexte pour retrouver grands-parents, oncles, cousins et cousines. La destination idéale, pour s’éloigner du stress et du vacarme urbain. Entre air pur, repas bios, vivres à gogo. Seulement, le village ce n’est pas que du beau. Entre sorcellerie, litiges fonciers, précarité… ce n’est pas toujours cool en vérité. N’empêche qu’il en faut plus pour nous éloigner de notre bon vieux village, dont le charme s’accentue d’âge en âge. Ce mois, pour une nuit au village, loin de l’arbre à palabre, c’est autour d’un feu que vous mène votre magazine Nyanga. Awoulawoulaaaaaaaaaaaa !!!


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