Femme, sexe faible ? L’expression n’aurait même jamais dû exister. Si cette considération reste celle de machos, la femme démontre tous les jours la position stratégique qu’elle occupe au sein de la société. Marie Curie, en son temps, s’était déjà illustrée par ses travaux, au point d’entrer au Panthéon sous un titre autre que «femme de…». Pourquoi donc se voiler la face ?
La femme est tout aussi capable de grandes réalisations que l’homme. D’ailleurs, aujourd’hui, même si elle lutte encore pour obtenir certains droits, elle occupe déjà des places stratégiques et de choix dans la société. Sur le plan économique, on dénombre plus que jamais un nombre élevé de femmes dans l’entreprenariat. Elles y sont d’ailleurs de plus en plus jeunes… pour le Cameroun en tout cas. Les femmes se retrouvent également dans les hautes sphères de décisions. Nous prenons pour cas, Fatma Samoura qui est depuis peu, la première femme Secrétaire Général de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA).
Plus proche de nous, Gaëlle Michelle Mahouve, Reine des Batanga depuis février dernier. Les plans de l’enseignement et même d’autres domaines scientifiques, n’ont pas de secrets pour elles. Que dire sur le plan social ? Depuis la nuit des temps, et même en arrière-plan, les femmes ont toujours été la clé de voûte de la famille. Dans certaines zones rurales, il est d’ailleurs reconnu que c’est la femme qui met à manger sur la table. La femme ne saurait donc être le sexe faible, même si son physique lui confère jusqu’à ce jour, cette connotation péjorative.
Et encore ! Une récente étude publiée par l’Université de Duke, en Caroline du Nord aux Etats Unis, a démontré que la femme, dans des conditions extrêmes, serait plus résistante que l’homme. A tort ou à raison ? Les femmes qui ont compris qu’elles peuvent faire tout ce qu’elles veulent avec de la volonté, ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin ! Et en ce mois de mars, Nyanga leur consacre l’espace qu’il faut.