NEVER GIVE UP

Elle a mis sur pied plusieurs concepts culturels qui font briller le Cameroun dans l’Hexagone. Le concours de beauté Miss Cameroun France, le fashion event Mboa Fashion Design, portent sa griffe. Mais Madeleine Autet n’a pas que la casquette de promotrice événementielle. Le cinéma, son premier amour, la voit derrière la caméra comme réalisatrice. Dans cette forme d’art, elle met un point d’honneur à valoriser la richesse culturelle de son pays. Ainsi, sa dernière livraison : «Sur mes pas» est un partage avec le monde de l’héritage culturel.

Derrière sa voix fluette, on s’attendait à voir une jeune fille. Eh non ! C’est plutôt une femme, qui s’assume. Grande, noire et belle. Madeleine a l’aplomb et la plume. Elle suit ses rêves. Rien ne l’arrête. Entre le Cameroun et la France, elle laisse des marques. Promotrice de Miss Cameroun France, elle est par ailleurs une férue du cinéma. «Sur mes pas», son dernier documentaire, et le plus long, elle nous plonge, le temps de 55 minutes, dans le patrimoine culturel du Cameroun, sa terre natale. Elle n’a passé que peu de temps au Kamer.

Pour des raisons scolaires, Madeleine est allée se former chez les Français, en 2005. Communication, production et réalisation audiovisuelle. Depuis lors, elle partage son expertise avec ses frères du «Mboa» à travers des concepts de valorisation. De valorisation de la culture camerounaise : «j’aime particulièrement l’évènementiel, tout ce qui est culturel. C’est vrai que je suis attirée par la mode et la beauté, ainsi que les métiers qui tournent autour.

C’est pour cette raison que je veux jumeler beauté et culture», explique-t-elle. Miss Cameroun France, l’évènement pour lequel elle se déploie depuis 2015, est devenu un grand rendez-vous de la diaspora en France. Une vitrine pour vendre l’image de marque du Cameroun. Après chaque élection, elle effectue un retour aux sources avec l’ambassadrice de la beauté, dans sa terre d’origine le Cameroun, afin qu’elle puisse réaliser ses projets humanitaires au Mboa. Cette année, ça fera 5 ans qu’elle valorise la beauté camerounaise dans le pays de Macron.

En septembre, une cinquième Miss sera dévoilée au grand public.Côté cinéma, Madeleine Autet préfère rester dernière la caméra et superviser. Les autistes, les sans domiciles fixes, etc., sont passés par ses projecteurs… Ils ont partagé avec elle, leur vécu. Son documentaire a séduit le public et les critiques sont favorables. La presse française a donné écho de la sortie de ce filmdocumentaire. Madeleine Autet a même été l’invitée du JTV de TV5 Monde (3 novembre 2018). Pour elle, l’ambition est de parler positivement du Cameroun. De montrer au monde que c’est une terre garnie de profils de qualité (musique, mode, cinéma, etc.), et dotée d’un patrimoine unique.

ET DEMAIN ?

Mais sa vie n’est guère un long fleuve tranquille. Dans le showbiz, il n’y a pas que des enfants de choeur. Des coups, la présidente de l’association pour la promotion des beautés et cultures (Probec) en a reçus. Des peaux de banane, elle a esquivé. Malgré ces tumultes, elle n’a jamais abandonné.

Faisant siennes, les parole de Bob Marley «Never give up», résolument, elle avance. Multipliant les concepts pour faire briller son pays et apporter l’expertise aux siens. Dans ce sens, elle a lancé en 2017 le concept Mboa Fashion Design dont la première édition a eu lieu à l’esplanade du Musée national. Un concept de promotion des créateurs de mode locaux avec un accent mis sur la jeune création et la valorisation des édifices patrimoniaux camerounais.

En fait, Madeleine Autet a soif de découvertes. Les voyages, la lecture sont ses hobbies. Taillée comme un mannequin sur 1m74, elle préfère s’habiller toujours responsable. Un style qu’elle appelle «Working girl», qui lui donne quelques années de plus sur ses 27 ans et ses 63 kilos. Côté coeur, la femme aux longues jambes est un coeur à prendre : «l’homme idéal est celui qui saura accepter mon métier, qui saura accepter que je sois une femme active, et surtout celui qui saura me respecter et me porter vers le haut», déclare celle qui savoure le "Sangha". Madeleine, comme une reine, impose ses préférences, et fait la différence.


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