2019 tire à sa fin. C’est l’occasion de se rappeler qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Dans la panoplie de présents qui existent, la nourriture reste l’un des plus offerts. Quoi de mieux que de partager un repas en famille ? Quoi de mieux que d’offrir un bon menu à ses proches ? La nourriture a ceci de rapprocher et d’unir des liens. Parce que fait par soi-même, avec soin et amour, il représente plus qu’un cadeau acheté ailleurs, et dont on ignore la provenance.
Dans l’art de vivre camerounais, c’est presqu’un réflexe pour beaucoup : donner à manger. Souvent, il est naturel d’apprêter un panier bien garni d’aliments pour ses parents, sa belle-famille ou des connaissances. Surtout si ces derniers traversent des moments difficiles. Dans certains villages, la même dynamique s’opère en faveur des « enfants », beaux-fils, belles-filles résidant en ville.
Les mamans apprêtent souvent un bon régime de plantain, du bâton de manioc, et d’autres vivres qu’ils offrent pendant les fêtes à leurs proches. Et quand on ne fait aucun panier, c’est autour de la table que l’on se retrouve, pour manger des viandes grasses et boire du bon vin. Le bonheur d’être ensemble suffit, à ces moments-là.
