En mode zapette

Ils avaient tout pour être heureux. Ils étaient admirés pour l’amour fusionnel qui les liait. Jessica était aux anges. Elle avait trouvé l’homme idéal. Pendant cinq ans, elle planait dans le bonheur. Cinq ans d’une relation passionnée, qui prendra fin le jour où elle annoncera à David qu’elle a «un retard». Heureuse, elle avait imaginé un dîner aux chandelles, rien que pour eux deux. Elle avait cuisiné la sole à la basquaise comme David aimait, avec du riz Basmatti et des frites de plantain.

Ambiance feutrée. Déco de Saint Valentin. Senteurs d’huile essentielle de rose. Elle-même s’était glissée dans une robe sexy dévoilant ses courbes. Tout était parfait. A la fin du repas, elle annonça à son cher et tendre qu’ils seront désormais trois. David pris une longue inspiration avant de lâcher, entre les dents : «Donc, je vais préparer trois layettes ?! » Intriguée, Jessica, lui demanda ce qu’il venait de marmonner. Alors, il lâcha : «On ne peut pas garder cet enfant. Il faut te faire avorter». Désillusion pour Jessica, qui venait d’apprendre que «son» David était un «semeur à tout vent».

Elle le pria de sortir de chez elle. Jessica pris l’engagement de laisser vivre cet enfant qui grandissait en elle. Ses convictions religieuses le lui interdisaient par ailleurs. Au bout de six mois, elle mit au monde une adorable petite fille… portrait craché de son père. Fin de la discussion pour celui, qui pour expliquer les raisons de sa fuite, arguait qu’il n’était pas l’auteur de la grossesse. Marielle, elle était tombée enceinte le jour où elle offrit sa virginité à son « petit ami ». Ils avaient 20 ans, tous les deux. Comme David, Victor s’enfuit. Jessica et Marielle élèvent seules leurs enfants.

Les cas des géniteurs «irresponsables» sont légion. C’est un fait de société. Pour la majorité, ce sont des grossesses non-désirées, qu’ils ne sont pas prêts à assumer. Certains s’amusaient juste. Ils n’avaient aucun plan sérieux avec la mère. En plus, «les femmes d’aujourd’hui ne sont pas les saintes nitouches d’autrefois». Pour des calculs inavoués, elles seraient capables de «coller» une grossesse au meilleur parti parmi leurs «dossiers». D’autres prétendent qu’ils ont eu peur de la prison. Surtout si la mère était mineure…


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