Il est des cas où la paternité est vêtue d’une incroyable complexité. Tenez Paul M. a 28 ans ; il y a peu, il a rencontré les parents de Priscille K. Le but était de faire part de ses intentions de l’épouser. Seulement avant les fiançailles, Priscille est tombée enceinte. Chose qui a révolté ses parents. Animé de bonnes intentions, Paul s’est occupé de tout jusqu’à l’accouchement.
Cependant, lorsqu’il a fallu établir l’acte de naissance de son petit garçon, les parents de sa copine lui disent qu’en absence de mariage, son enfant ne portera pas son nom mais le leur. Paul M. révolté s’est en allé, mettant un terme à sa relation avec Priscille. Les faits datent de deux ans, jusqu’aujourd’hui, le bambin n’a jamais vu Paul. Paul pourrait bien s’entendre avec Patrick E. car, en matière de paternité non assumée, ils ont des choses à se raconter. Patrick vient d’obtenir un emploi de cadre dans une structure importante de la place.
Sa copine, encore au chômage, lui a toujours fait part de sa volonté d’avoir un enfant de lui. Au bout de trois ans de relation c’est légitime. Sa réponse était claire : « Je ne suis pas prêt ». C’était sans compter la surprise de la semaine dernière. Patrick a appris que les étourdissements et maux de tête de sa compagne ne sont que des signes précurseurs d’une grossesse. Un mois après sa prise de service ?
Patrick est catégorique : « Non, tu m’as piégé ». Au bout d’une dispute, il a déclaré qu’il ne reconnaitra pas cet enfant qu’il n’a pas voulu et qui lui est imposé. Des histoires comme cela, il y en a des tas. Et l’on ne fait pas toujours les bons choix. Au final, ce sont des enfants qui grandiront sans connaitre leur géniteur. Dans ces «jeux d’adultes», ce sont les plus vulnérables qui sont sacrifiés.