L’étalon du cinéma africain

Adulé par les femmes pour son corps de rêve, l’acteur ivoirien et mannequin a été révélé au grand public par la série « Class’ A » en 2006. Rencontré lors des derniers Sotigui à Ouaga, il a accepté de revenir sur son parcours et ses projets pour votre magazine.

O S’il fallait décerner un award à l’acteur africain qui fait le plus craquer les femmes, Landry Gnamba ferait certainement partie de la liste des nominés. Que ce soit à l’écran ou hors des plateaux de tournage, le comédien ivoirien déchaîne des passions à chacune de ses apparitions comme ce fut le cas en novembre dernier au Burkina Faso, lors de la 6e édition des Sotigui Awards où des groupies en furie s’agglutinaient autour de lui afin d’immortaliser la rencontre tant attendue avec leur vedette préférée. Au-delà de ce gros tas de muscles à n’en plus finir, Landry Gnamba est une tête bien faite.

Avant d’entamer une carrière au cinéma, il a obtenu un Dess en Droits des affaires internationales et une maîtrise en Ressources humaines. C’est à travers un « concours de circonstance » que le « chouchou de la gent féminine » se retrouve dans le domaine du 7e art. Ceci, après avoir cherché du travail en vain, après la fin de ses études. « Quand tu cherches du travail dans le secteur d’activité pour lequel tu as fait des études et que tu n’en trouves pas, à un moment donné, tu finis par accepter ce qu’on te propose si ça t’intéresse, et surtout si tu n’as pas envie de rester les bras croisés.

J’ai commencé par la mode et je suis arrivé au cinéma, tiré par une amie à qui je rends hommage. C'est elle qui a eu vent du casting de « Class’A » et m'y a emmené », confie l’acteur ivoirien. Ce premier essai va s’avérer un coup de maître pour lui. Sortie en 2006, la série réalisée par Zadito Jonas et Armand-Brice Tchikamen a fait un tabac et a révélé Landry Gnamba au grand public à travers le personnage Don César, un tombeur. Et c’est ainsi qu’il verra sa carrière décoller. On le verra tour à tour dans les séries comme « Impact » de Marodi Tv, diffusée récemment sur A+ ; « Un home à marier » de Konnie Touré ; « Brouteur.com » d’Alain Guikou ; « Fournaise » de Guy Foumane ; « Yelo Peppe » de Shirley Frimpong-Manso ; « Les larmes de l’amour » de Brigitte Bleu ; « Assinie » d’Erico Sery et bien d’autres. Côté cinéma, celui que le grand public appelle affectueusement Mike Gradel a fait valoir ses tablettes de chocolat dans bien de films. Notamment, « Bakashita » de Clotaire Tetiali ; « Kamissa » de Guy Kalou et « Le sacrement du mariage » de Malibu Yehiri.

De sa riche filmographie, le rôle de Mike Gradel est celui qui aura le plus marqué l’acteur et mannequin ivoirien. « J’ai aimé tous les rôles que j’ai campés mais franchement, c’est le rôle de Mike Gradel dans « Impact » qui m’a le plus marqué. Non pas parce qu’il est le plus récent, mais plutôt parce que je trouvais qu’il y avait plus de profondeur. C’était une panoplie d’émotions qu’il fallait transmettre en même temps et franchement et ça m’a permis d’exprimer ce que je pouvais faire », a déclaré le sex-symbol du cinéma africain. Il faut aussi reconnaitre que le fait d’avoir le corps Apollon a beaucoup joué en sa faveur. « Au cinéma, tout est question de profil. Si ma morphologie correspond à un profil donné dans une production, absolument mon physique va m’aider à intégrer ce projet, mais si les personnages sont plus axés sur les expressions du visage et tout, mon profil peut m’aider ou pas.

Pour « Impact » par exemple, on voulait quelqu’un qui dégageait certaines choses, un étalon qui pouvait séduire beaucoup de filles et ils ont estimé que mon physique était avantageux pour ce rôle, en plus de ce que javas accumulé comme bagages et techniques de jeu d’acteur », a affirmé l’acteur. Bonne nouvelle pour ses fans du Cameroun, ils auront bientôt l’occasion de communier avec leur idole, annoncée au pays des Dikongue Pipa. Selon une source bien introduite, il fera partie de la prochaine série du réalisateur Ebénézer Kepombia alias « Mitoumba ».

« J’aimerais bien aller faire valoir mon talent au-delà de la Côte d’Ivoire comme je l’ai fait au Sénégal, au Ghana et pourquoi pas au Cameroun. Et puis ça permet de fédérer les nations. D’ailleurs, j’ai récemment discuté avec le producteur et réalisateur de Madame…Monsieur et j’attends la suite », a-t-il susurré. En attendant de conclure le contrat avec « Mitoumba », Landry continue d’arpenter les podiums et plateaux de tournage. Il est actuellement pris par un long métrage dont il a préféré taire le nom. Le beau gosse retournera aussi bientôt sur le plateau de la saison 2 de « Impact » dont le tournage est imminent.


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