L'impact de la contribution de la femme dans le développement du Cameroun est évident. En plus de ces femmes qui alimentent nos marchés en produits vivriers, on en trouve à des niveaux inattendus et leur action ne peut que forcer l'admiration. Ainsi, Dorothy Njeuma, nommée Recteur de l'Université de Yaoundé I, a aménagé des chemins pour permettre aux étudiants d'emprunter sans danger les raccourcis qui leur facilitaient l'arrivée au campus.
Les étudiants et les enseignants pouvaient gagner en temps. L'impact le plus actuel, c'est l'action du ministre de l’Habitat et du Développement urbain. A peine nommée, elle a décanté le fameux Carrefour «Caca» ou les eaux et les déchets des fosses septiques étouffaient des citoyens. Mme Audrey Chicot est une industrielle bien connue. À l'Extrême-Nord, des femmes se regroupent en Gics [groupements d’initiative commune, Ndlr] et produisent du yaourt, du beurre et du fromage. Ces femmes financent les études de leurs enfants avec les revenus issus de la transformation du lait. Les exemples sont légion. Je n'ai cité que quelques éléments significatifs.»
Madeleine Mitlassou,
journaliste