On devrait être reconnaissant envers les deux pères. Il n’y a pas l’un sans l’autre. Sans géniteur, on ne serait au monde et sans père adoptif, l’éducation n’est pas assurée dans un cas de l’abandon du père géniteur. Mais les deux ne se valent pas. Si, mon géniteur a jugé bon de m’envoyer ailleurs, car il a refusé d’assumer mon éducation, alors les droits reviennent à mon tuteur. À la question de savoir qui est le vrai père, je pense que cela dépend de l’affection et de la relation qui se tissent entre les trois.»

Habiba Aboubakari,
étudiante